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ResearchPaper
2021

Cartographie du commerce agricole au sein de la CEDEAO : structure et flux des produits agricoles, obstacles au commerce, lacunes en matière de financement et options politiques. Un projet de recherche en coopération avec la GIZ pour le compte du BMZ

Abstract (English)

This study reviews the structure and flow of formal and informal agri-food trade within ECOWAS and evaluate the trade barriers, financial and quality infrastructure gaps. A mixed-method approach – qualitative and quantitative methods – is adopted which comprises an extensive literature review, analysis of available statistical data on formal and informal trade and trade barriers, a field survey, expert interviews and workshops. The intra-ECOWAS agri-food trade is still at the low level with most of the traded agri-food commodities largely without value addition and characterised by inadequate diversification of the export base. A preponderance of informal agri-food trade along both the formal and informal trade corridors are detected. Livestock, oilseeds, cottonseed, nuts, cocoa beans, cereal, cassava, fisheries, fruits and vegetables were the most traded agri-food commodities, which were not given any concession of passage or facilitated across the borders despite the perishability of the commodities. Agri-food trade flows in the ECOWAS are largely hampered by the heterogeneous trade policy measures across the Member states. This is often a barrier to trade and tend to increase trade costs and commodities prices, thereby constraining the regional trade benefits to the people while also making the trading countries uncompetitive. Women agri-food traders were often exploited and harassed by the different borders’ officials. More so, the low intra-ECOWAS trade in agricultural and food products is due to the low production capacities, which among others are due to the inadequate finance, poor quality infrastructure – soft (trained inspectors, customs procedures digitalisation, certification, etc) and hard (metrology facilities, roads, ports’ facilities, testing and inspection laboratories, etc.). Agricultural trade finance has been identified as one of the key challenges inhibiting trade in agricultural commodities in this subregion. Strategic policy options to promote agri-food trade within ECOWAS are provided

Abstract (German)

Cette étude examine la structure et le flux du commerce agroalimentaire formel et informel au sein de la CEDEAO et évalue les barrières commerciales et les lacunes en matière dinfrastructures financières et qualitatives. Une approche mixte - méthodes qualitatives et quantitatives - est adoptée qui comprend une revue extensive de la littérature, une analyse des données statistiques disponibles sur le commerce formel et informel et les barrières commerciales, une enquête de terrain, des interviews dexperts et des ateliers. Le commerce agroalimentaire intra-CEDEAO reste à un niveau faible, la plupart des produits agroalimentaires échangés nayant pas de valeur ajoutée et étant caractérisés par une diversification inadéquate de la base dexportation. On constate une prépondérance du commerce agroalimentaire informel le long des corridors commerciaux formels et informels. Le bétail, les graines oléagineuses, les graines de coton, les noix, les fèves de cacao, les céréales, le manioc, la pêche, les fruits et les légumes sont les produits agroalimentaires les plus échangés, qui ne bénéficient daucune concession de passage ou de facilitation aux frontières malgré le caractère périssable de ces produits. Les flux commerciaux agroalimentaires dans la CEDEAO sont largement entravés par lhétérogénéité des mesures de politique commerciale dans les États membres. Cela constitue souvent une barrière au commerce et tend à augmenter les coûts commerciaux et les prix des produits de base, limitant ainsi les avantages du commerce régional pour les populations tout en rendant les pays commerçants non compétitifs. Les femmes commerçantes de produits agroalimentaires sont souvent exploitées et harcelées par les fonctionnaires des différentes frontières. De plus, le faible commerce intra-CEDEAO des produits agricoles et alimentaires est dû aux faibles capacités de production, qui sont notamment dues à linsuffisance des financements, à la mauvaise qualité des infrastructures - douces (inspecteurs formés, numérisation des procédures douanières, certification, etc.) et dures (installations de métrologie, routes, installations portuaires, laboratoires de test et dinspection, etc.) Le financement du commerce agricole a été identifié comme lun des principaux obstacles au commerce des produits agricoles dans cette sous-région. Des options politiques stratégiques pour promouvoir le commerce agroalimentaire au sein de la CEDEAO sont fournies.

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Agricultural economics working paper series (Hohenheimer agrarökonomische Arbeitsberichte); 32,franz

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French

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630 Agriculture

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