Mulindabigwi, Valens: Influence des systèmes agraires sur l’utilisation des terroirs, la séquestration du carbone et la sécurité alimentaire dans le bassin versant de l’Ouémé supérieur au Bénin. - Bonn, 2006. - Dissertation, Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn.
Online-Ausgabe in bonndoc: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:hbz:5N-07849
@phdthesis{handle:20.500.11811/2370,
urn: https://nbn-resolving.org/urn:nbn:de:hbz:5N-07849,
author = {{Valens Mulindabigwi}},
title = {Influence des systèmes agraires sur l’utilisation des terroirs, la séquestration du carbone et la sécurité alimentaire dans le bassin versant de l’Ouémé supérieur au Bénin},
school = {Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn},
year = 2006,
note = {Dans le présent travail, les systèmes de production agricoles sont décrits et leur impact sur l'utilisation du terroir, la sécurité alimentaire et la séquestration du carbone est également évalué. Les systèmes de production agricole sont principalement de type itinérant. Les cultures sont semées ou plantées en pure et en associations entre mai et juillet. L'intensification agricole (Intensification agricole exprime l’utilisation de nouvelles technologiques agricoles (fertilisation minérale, fertilisation organique, semences améliorées, traitement phytosanitaire, lutte anti-érosive etc.) plus performantes) reste principalement réservée à la culture du coton. Avec la raréfaction des terres, les agriculteurs ont tendance à intensifier également le maïs. La forte croissance démographique et la chute rapide de la fertilité des terres cultivées constituent les principaux facteurs de la déforestation (2-3% par an).
Les formations naturelles restent les meilleurs écosystèmes de stockage du carbone (forêt dense semi décidue : 138,5 t ha-1; forêt claire: 71,7 t ha-1 contre 33,8 à 35,3 t ha-1 pour les superficies agricoles). Contrairement aux études antérieures (NYE & GREENLAND, 1960), le carbone stocké dans les 20 premiers cm des sols cultivés ne diffère pas de celui des sols sous les formations naturelles ni de celui des jachères longues. Cela est justifié par les passages réguliers des feux de brousses.
L'évolution de l'extension des superficies agricoles et celle de la dégradation des ressources naturelles ont été subdivisées en cinq principales phases: (i) Equilibre écologique; (ii) Rupture de l'équilibre écologique; (iii) Dégradation écologique; (iv) Insécurité alimentaire structurelle; (v) Misère et dégradation hydrologique irréversible. L'axe « Wari Maro - Doguè » se situe présentement dans la phase de rupture de l'équilibre écologique. Quant au village de Sérou, il se situe dans la phase de la dégradation écologique. D'ici 2020, en cas de raccourcissement de la saison des pluies, les superficies agricoles s'étendraient sur 79,7% de l'ensemble des superficies agricoles utilisables et permettraient de couvrir seulement 116% (contre 132% en 2000) des besoins caloriques. Par contre, une diminution de la croissance démographique de 4,9% à 3,0% et une intensification partielle de l'agriculture permettraient à la population, même en cas de variabilité saisonnière des précipitations, d'atteindre 147% de la couverture des besoins en calories en 2020 en utilisant uniquement 62% de la superficie agricole utilisable.
L'intensification agricole passe nécessairement par l'adoption des technologies plus productives. Ces technologies ont été déjà développées par différentes institutions de recherches agricoles nationales ou régionales mais ne sont pas encore disponibles aux agriculteurs. L'urgence réside dans leur transfert jusqu'aux agriculteurs. Toutefois, l'intensification agricole ne constitue aucunement pas la seule stratégie pour garantir une utilisation durable des ressources naturelles. Elle fait plutôt partie d'un ensemble de stratégies de développement rural intégré qui restent objectivement à définir et à concrétiser.},

url = {https://hdl.handle.net/20.500.11811/2370}
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